Bien que contraignante, la nouvelle réglementation s’explique par le souci du législateur européen de mieux protéger la vie privée des individus.
Bien sûr, chacun est libre de diffuser des informations en discutant sur tel réseau social ou en s’inscrivant à tel site Internet. Mais la connexion des fichiers entre eux, les nouvelles capacités d’analyse simultanée de centaine de millions de données et le développement de l’intelligence artificielle, permettent aux entreprises qui collectent les données d’atteindre une connaissance inégalée de leurs clients.
Pourquoi pas…tant que les individus dont les données sont traitées sont d’accord et que cette connaissance ne leur nuit pas.
Les exemples ne manquent pas. L’application qui collecte des données sur votre rythme cardiaque et qui partage discrètement ses informations avec un assureur ; le réseau géolocalisé qui informe vos contacts de votre présence à un endroit différent de celui où vous êtes censés être ; l’historique de navigation de votre ordinateur accessible à un employeur ; la modification d’une offre en fonction de vos revenus estimés sur la base de vos achats précédents, etc.
Chacun a droit au respect à sa vie privée. Il s’agit d’un droit fondamental, qui aujourd’hui s’exprime à travers le droit d’un individu de connaître les données stockées par l’entreprise le concernant, et le droit de demander leur rectification et leur effacement.
Car les abus sont nombreux et les risques réels.
Les données de paiement ne doivent ainsi être confiées qu’à des opérateurs qui respectent les normes de sécurité. A défaut, les données risquent d’être piratées.
Chacun doit pouvoir décider qu’il ne souhaite pas (ou qu’il ne souhaite plus…) que tel professionnel connaisse tel ou tel détail de sa vie privée.
On imagine bien évidemment les risques que des données personnelles soient utilisées à mauvais escient par des personnes mal intentionnées ou par des gouvernements peu respectueux des droits de l’homme. Ce risque est encore plus élevé lorsque les données sont transférées de serveur en serveur, sans que personne ne connaisse leur localisation exacte.
C’est pour toutes ces raisons que le législateur a estimé indispensable de réglementer la collecte, l’usage et la conservation des données personnelles.
Un outil efficace nécessitant malheureusement la mise en place de sanctions dissuasives, le législateur a ainsi prévu des amendes particulièrement lourdes.
Virtual DPO vous permet de vous mettre en conformité et de désigner un Délégué à la protection des données (DPO) externe. N’hésitez plus et sélectionnez un de nos packs.
Pour toute question :