La célèbre marque française Wiko, commercialisant des téléphones mobiles et des smartphones, est actuellement au cœur d’une polémique.
Un hacker vient en effet de révéler l’existence de deux applications préinstallées sur l’ensemble des mobiles de la marque, avant leur commercialisation (ApeSaleTracker et ApeStsMonths). Celles-ci auraient pour objet la transmission mensuelle de données personnelles relatives à certains clients vers la société Tinno, partenaire industriel de WIKO, situé en Chine.
Il s’agirait plus précisément : du numéro IMEI d’identification du téléphone, de la géolocalisation, du numéro de série du téléphone ainsi que la version d’Android installée sur l’appareil. Cette transmission interviendrait en l’absence de tout consentement par les intéressés, qui n’auraient par ailleurs aucun moyen de s’y opposer.
L’entreprise ne nie pas l’existence de telles applications. Simplement, elle assure ne pas utiliser de données relatives à l’utilisateur ou à la géolocalisation des smartphones. Elle tente également de minorer la révélation en soulignant que seules des informations techniques, et au surplus, chiffrées sont transmises.
Enfin, elle promet de mettre un terme à l’envoi des données.
Rappelons que Wiko n’est pas le premier à être accusé de ce genre de pratiques.
En octobre dernier, le fabricant de smartphones One plus était également montré du doigt en raison de la collecte des données personnelles de ses utilisateurs et de la transmission de celles-ci vers son siège situé à l’étranger.